Vivre en Ville accueille favorablement l'annonce d'une nouvelle stratégie nationale de prévention en santé, et salue tout particulièrement  l'adoption d'une cible de réduction des iniquités de santé, et la priorité accordée à des milieux de vie favorables à la santé. Investir en prévention, c'est se donner les moyens de reprendre le contrôle des coûts de santé et favoriser le bien-être de la population québécoise. L'aménagement de milieux de vie favorables à la santé exigera une action cohérente des ministères et organismes, ainsi que du milieu municipal.

Comme Vivre en Ville l'avait exprimé dans son mémoire et lors des séances de consultation, notre santé est influencée par l'environnement physique dans lequel nous évoluons. On peut agir sur celui-ci à la fois pour prévenir des problèmes de santé, permettre l'adoption de saines habitudes de vie et créer des conditions de vie propices à la santé et au bien-être. L'organisation des milieux de vie constitue en ce sens un levier de taille pour soutenir la santé des populations.

Au mois d'avril dernier, Vivre en Ville formulait donc une dizaine de recommandations portant notamment sur les pratiques du gouvernement et celles des municipalités, parmi lesquelles: 

Plusieurs de ces recommandations trouvent écho dans la stratégie présentée le 21 août. Son plan de mise en œuvre, attendu avec impatience, devra disposer de moyens conséquents, s'appuyer sur une véritable coordination interministérielle et percoler à chaque échelle de planification dans les collectivités québécoises. 

«En misant sur le déploiement équitable des caractéristiques clés des collectivités en santé, on peut consolider, à travers le Québec, des milieux de vie favorables à la santé, résilients aux changements climatiques et qui réduisent les inégalités sociales de santé», déclare Jeanne Robin, directrice principale de Vivre en Ville.